Quand un·e ami·e se confie à toi sur son mal-être, ce n’est pas toujours facile d’être là pour elle·lui tout en posant tes limites. On te propose un test pour découvrir quel·le type de ami·e tu es quand tu es face à une personne en détresse.
Tu ne sais pas par où commencer ? Aucun souci, c’est normal. Il n’y a pas de phrases magiques. Le fait que tu t'intéresses au bien-être de tes potes c’est déjà super ! Voici quelques exemples de début de conversation pour t’appuyer dans ta démarche.
Prendre soin de soi
Tu viens d'avoir une conversation avec un·e ami·e en difficulté ?
On te partage ici des tips pour prendre du recul sur des situations parfois compliquées.
J'ai un·e proche qui a un trouble psychique
Ton ami·e a peut-être déjà eu des problèmes de santé mentale par le passé, il ou elle a peut-être déjà même consulté un·e professionnel·le et reçu un diagnostic.
Si tu as envie d’être là pour ton ami·e, t’informer sur les troubles psychiques peut t’aider à mieux comprendre ce qu’il ou elle traverse. Tu trouveras de nombreuses informations à propos des troubles psychiques sur le site du Psycom.
Dans tous les cas, n’hésite pas à utiliser les conseils de la page « Avoir une conversation » et à t’adresser à lui ou elle comme à toute autre personne rencontrant un mal-être.
Psycom est un organisme public d'information en santé mentale et de lutte contre la stigmatisation. Son rôle est de mettre à disposition des ressources fiables et accessibles pour faire de la santé mentale l’affaire de toutes et de tous. Psycom a développé une expertise sur la qualité de l’information en santé mentale et a notamment édité, en 2020, une cartographie des sites web sur les troubles psychiques.
J'ai un·e pote qui a des idées suicidaires
Pour cela une méthode simple existe : repérer, écouter, en parler :
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Repérer : c'est apprendre à reconnaître les signes d'alerte les plus courants qui permettent d'identifier que ton ami·e est en souffrance.
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Écouter : c'est être présent·e pour ton ami·e qui ne va pas bien et c'est déjà réduire la souffrance à laquelle il ou elle fait face au quotidien.
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En parler : c'est permettre à ton ami·e de dire s'il ou elle a des idées suicidaires en lui posant simplement la question. Pas d'inquiétude, cela ne l'incitera pas à passer à l'acte mais au contraire cela permettra de l'aider au mieux en trouvant les ressources nécessaires à mobiliser pour apaiser sa souffrance.
Tu as compris que dire « Je suis là » à ton ou ta pote peut l'aider.
Dites Je Suis Là diffuse au grand public un message simple, clair et validé scientifiquement. D’abord, en sensibilisant au repérage des signes d’alerte du suicide, puis, en mettant à disposition des outils de compréhension pour se questionner sur son potentiel d’aidant, enfin, en proposant six étapes qui peuvent servir de guide dans la manière d’agir pour prévenir le suicide.